Reconnaitre sa vraie faim

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A cet instant où vous me lisez, vous avez peut-être faim.. Mais est ce une “vraie faim” ou un trop plein d’émotion ? On dit souvent que le ventre est notre 2ème cerveau et c’est vrai ! Bien se connaître permet de mieux appréhender ses émotions et de reconnaitre sa faim.
Nul doute que le confinement est une période qui chamboule tout, son mental, son moral et son corps. BODYHIT vous éclaire ici à faire le tri et ne garder que l’essentiel : la vraie faim !

Prendre le temps de s’écouter

Écouter ses sensations et distinguer la faim physiologique de l’envie de manger “émotionnelle”, c’est le premier pas vers l’allègement sur la balance. Il arrive de manger par ennui, par colère ou encore parce que l’on ne ressent plus le niveau de satiété. Manger à sa faim, juste à sa faim permet de ne pas grossir. Et ne pas prêter attention à sa faim se paie cher sur la balance.

 

L’effet pervers au delà de se dé-goûter voire de culpabiliser est que ce surplus de nourriture va directement aller dans les cellules graisseuses. Et là c’est fatal. Faire de la faim un atout et un garde-fou contre les kilos superflus, c’est possible et ça s’apprend !

La vraie faim versus la faim émotionnelle

Au début, la “vraie faim” peut se manifester par des gargouillis, un creux dans l’estomac, une salivation, la gorge qui se serre… Ces signes disparaissent au bout d’une vingtaine de minutes, puis reviennent par vagues montantes successives, deux ou trois fois.

Habituellement, elle “monte” peu à peu et, surtout, se calme facilement après avoir mangé. C’est souvent l’inverse avec la faim émotionnelle.

Respecter son tempo

Avoir des horaires pour déjeuner et pour dîner permet notamment de limiter le grignotage entre les repas. Il se peut aussi que vous n’ayez pas faim à ces heures là. Alors, il n’est peut-être pas nécessaire de se servir une aussi grosse portion de pâtes au moment du repas.
Adaptez vos apports en fonction de vos sensations de faim du moment et de vos activités de la journée.

Mâcher

Manger par habitude, manger sans penser à ce que vous êtes en train de manger ne fera qu’augmenter votre poids. Mâchez votre nourriture, pas vos soucis : parfois nous mangeons mais nous ne pensons pas à notre nourriture. nous pensons au passé, à l’avenir, nous ressassons nos soucis et notre anxiété.
Ne faites rien d’autre que de mâcher votre nourriture. La pleine conscience du repas nous aide à savoir ce que nous devrions manger et la quantité juste de nourriture à consommer.

Prendre une respiration

J’inspire, je calme mon corps, j’expire, je souris. Une respiration consciente est un moyen de grignoter de la pleine conscience et embrasser les émotions forte qui peuvent être là. Après une respiration consciente, peut-être aurez vous moins envie d’aller grignoter pour combler le vide qui est en vous et pour vous distraire. Votre corps est nourri par votre souffle.
Se faire confiance, c’est la clé de tant de choses, notamment la faim. Faites confiance à votre organisme. Il sait. Si vous prenez le temps de l’écouter, il vous guidera pour vous aider à reconnaître une vraie faim, d’une envie de manger. S’écouter, être attentive à ses besoins sont des principes fondamentaux qui permettent de donner de l’équilibre à sa vie.
Ces journées à la maison sont peut-être une opportunité pour se considérer avec bienveillance et se donner le temps de s’écouter. L’essentiel est de casser un automatisme et de réaliser qu’on peut décider, soit d’attendre soit de se réconforter en mangeant. Et ainsi vous ne mangerez peut-être plus comme avant.