Les fibres musculaires sont les éléments fondamentaux de notre système musculaire, responsables de notre force, de notre mobilité et de notre capacité à bouger. Dans cet article, nous explorerons en détail les différents types de fibres musculaires, leur fonctionnement, leur rôle dans la contraction musculaire et leur répartition dans le corps humain. Nous allons aussi plonger dans l’anatomie du muscle strié squelettique et découvrir comment les noyaux se positionnent dans les fibres musculaires. Abordons également les maladies liées aux fibres musculaires et les applications thérapeutiques qui en découlent.
Les différents types de fibres musculaires
Il existe, principalement, deux sortes de fibres musculaires : les fibres de type 1 ou fibres rouges, catégorisées comme étant des fibres à contraction lente et les fibres de type 2 (fibres blanches) ou fibres à contraction rapide. Les fibres lentes se caractérisent par leur potentialité de résistance, notamment à la fatigue. C’est le type de fibre musculaire qui s’adapte le mieux à des efforts physiques sollicitant de l’endurance musculaire 💪. Par contre, les fibres rapides sont adaptées aux activités qui requièrent la force et la puissance, mais pas que ! Elles peuvent atteindre le pic de tension deux fois plus rapide que les fibres de type 1. D’où leur dénomination.
Cela peut vous paraître étonnant mais, nos muscles sont aussi uniques tout comme nous. C’est valable en termes de nombre et de répartition. Cette différence relève principalement de deux facteurs : la génétique et la fonction du muscle. La répartition des fibres musculaires, ou cellules musculaires, est ainsi déterminée à la naissance. La prédominance des fibres lentes ou des fibres rapides explique pourquoi certaines personnes semblent plus endurantes et d’autres plus explosives. Quoi qu’il en soit, il est possible d’améliorer la performance de ses fibres grâce à une activité physique régulière, ou pourquoi pas des séances d’électrostimulation, pour faire simple 👌 ?
Anatomie du muscle strié squelettique
De base, l’organisme humain comprend trois sortes de tissu musculaire situées autour de la lame basale : les muscles lisses (responsables des mouvements involontaires), les muscles striés cardiaques (assurent le fonctionnement du cœur et de la circulation sanguine) et les muscles striés squelettiques (facteurs des mouvements volontaires et des réflexes). Ce sont ces derniers qui nous intéressent particulièrement.
Les muscles squelettiques sont des muscles à contraction volontaire. Fixés au squelette, ils permettent le mouvement de cette zone, et ainsi du corps. Vu au microscope, le muscle squelettique présente tant de striations longitudinales que transversales. Les fibres striées ne sont d’autres que des cellules musculaires dotées de plusieurs noyaux. Le positionnement des noyaux change au fur et à mesure de la formation et de la maturation des fibres musculaires. Si au début, ils se positionnent au centre, ils se déplacent en périphérie, une fois la fibre musculaire devient mature. Chaque fibre musculaire se caractérise par sa forme polygonale et par la présence de nombreux éléments contractiles, notamment les myofilaments d’actine et de myosine. Elle s’accole sur la membrane plasmique.
Fonctionnement des fibres musculaires
Si le corps humain bouge et effectue des mouvements suivant nos désirs, c’est grâce aux contractions et relâchements des muscles squelettiques. Ce sont les messages émis par le système nerveux qui provoquent la contraction des myofibrilles (structures à l’intérieur de la fibre musculaire). Le signal envoyé atteint ainsi le système musculaire et sollicite des réactions chimiques, qui, à leur tour, entraînent la réorganisation des fibres musculaires. D’où le raccourcissement du muscle ou la contraction. À la disparition du signal, les fibres reprennent leur place et les muscles se relâchent.
Contrairement au muscle strié, le muscle lisse se contracte involontairement. Deux facteurs peuvent déclencher sa contraction : un influx nerveux apporté par un neurone moteur du système nerveux végétatif ou bien une activité électrique spontanée de la fibre musculaire.
Il faut savoir que les fibres musculaires n’agissent pas simultanément. Lorsque certaines fibres se contractent (changent de forme et de longueur), d’autres se reposent.
Les maladies liées aux fibres musculaires
Parmi les maladies qui affectent les fibres musculaires, la myopathie fibrillaire (désorganisation des myofibrilles) est un cas fréquent qui se manifeste à l’âge adulte. Elle entraîne une faiblesse musculaire qui se fait, surtout, sentir au niveau des extrémités des membres, tels que les jambes. Il y a aussi la cardiomyopathie, une maladie affectant le muscle cardiaque. Elle engendre la rétention d’eau et conduit à une insuffisance cardiaque.
Mais ne vous en faites pas, des entraînements en puissance pourraient vous aider à solliciter efficacement chaque fibre musculaire, notamment les fibres rapides. Des exercices de cardio, tels que les squats (avec charges) et les fentes, restent une bonne idée. Une telle initiative aidera vos muscles à gagner en tonicité et en force 🦾. Sinon, les éléments nutritifs comme les protéines et les glucides jouent aussi un rôle important dans le fonctionnement des fibres musculaires. Bien que les fibres musculaires aient besoin de libérer le calcium stocké pour se contracter, l’implication de la protéine s’avère nécessaire. Cette protéine assure que tout fonctionne bien.
L’électro-myostimulation (EMS) se révèle être efficace pour remédier aux maladies liées aux fibres musculaires. Elle permet de réaliser des expériences que la contraction volontaire ne parvient pas à faire : travailler simultanément les 12 groupes musculaires et solliciter en même temps les fibres rapides et les fibres lentes… L’EMS développe la tonicité des fibres et renforce les muscles, voire favorise une prise de masse musculaire. Bonus : une silhouette bien sculptée et raffermie. Une séance de 20 minutes ⏰ par semaine chez BODYHIT suffit pour améliorer la performance de vos fibres musculaires. Alors qu’attendez-vous pour réserver votre séance d’essai ?
